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« S’enforester c’est une double capture

restituée par le pronominal : on va autant

dans la forêt qu’elle emménage en nous.

S’enforester n’exige pas une forêt

au sens strict, mais simplement un autre

rapport aux territoires vivants : le double

mouvement de les arpenter autrement,

en se branchant à eux par d’autres formes

d’attention et de pratiques ; et de se laisser

coloniser par eux, se laisser investir,

les laisser emménager dedans. »
 

Baptiste Morizot, Sur la piste animale, 2018, éd. Mondes sauvages Actes Sud.

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